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Conscience élargie

  • 13 oct.
  • 4 min de lecture

Il y a au cœur de chaque être, une lumière qui veille. Parfois éclatante, parfois vacillante, elle traverse nos jours de joie, nos nuits de doute, nos élans de tendresse et nos peurs silencieuses.


Être humain, c’est porter en soi cette lumière, mais aussi l’ombre : la colère, la fatigue, la tentation de se replier, la blessure qui cherche la guérison.


La nature humaine est ainsi : complexe, profonde, traversée de contradictions. Elle se révèle dans la diversité de nos actes, de nos pensées, de nos émotions : parfois créatrice, bienveillante, ouverte ; parfois obscure, conflictuelle, destructrice. Nul n’est fait uniquement de lumière, nul n’est exempt d’ombre.


Cette dualité ne doit pas nous décourager, ni nous diviser, plutôt nous inviter à la lucidité, à l’humilité, à l’accueil de tout ce qui nous traverse.


Cette une conscience élargie qui s’incarne ici, sur Terre, dans la réalité de chaque instant, dans le cœur de chaque être humain. Car l’éveil n’est pas un phénomène spectaculaire réservé à quelques privilégiés. Il est un processus intime, une rencontre avec soi-même, une reconnexion à la flamme de vie qui brûle en chacun.


Ce chemin demande de l’engagement, de l’intention, de la pratique : méditer, contempler, s’écouter, se pardonner, choisir l’amour plutôt que la peur.

Ce sont là des outils de la libération intérieure.


La parole bienveillante, le pardon envers soi-même, le choix de l’amour sont autant de gestes qui participent à l’harmonie universelle. Ils ne sont pas de simples actes, mais des gratitudes à la totalité de l’existence, des moyens de permettre à la vie de circuler librement en nous.

À chaque instant, nous avons le pouvoir de transformer notre monde intérieur, d’ouvrir des espaces de guérison, de faire rayonner la lumière qui nous habite.


Il ne s’agit pas de se reposer sur des forces invisibles ou d’attendre des réponses venues d’ailleurs, mais de reconnaître sa propre capacité à incarner la sagesse, la présence et la puissance créatrice.

La véritable liberté naît de la maîtrise de soi, de la responsabilité de son propre parcours, de la capacité à se transformer de l’intérieur.


Conscience élargie

Ce retour à soi est une ouverture au monde et à l’humanité.


L’éveil à Soi concerne aussi la Terre et ceux qui marchent sur elle : il s’agit de guérir, de se réconcilier avec l’humanité en soi-même et autour de soi, de marcher avec toute l’humanité, de s’incarner pleinement dans le quotidien.

L’univers tout entier soutient ce mouvement intérieur, et la clé, la porte, le feu, sont en nous.

Car l’éveil à Soi n’est pas une quête extérieure, mais un souvenir intérieur.


Il ne dépend ni des circonstances, ni des maîtres, ni des mondes invisibles.

Il est la reconnaissance de l’unité, la célébration de la vie, la présence à soi et aux autres.

Il commence et finit avec nous, dans la simplicité de l’instant, dans la profondeur du cœur, dans la lumière qui ne demande qu’à rayonner à travers chacun de nous.


Alors, comment avancer sur ce chemin, quand la vie semble parfois si lourde, si complexe ? Avec des gestes simples, accessibles à tous : une pause consciente, trois respirations profondes, un sourire intérieur, l’écriture d’une gratitude, l’accueil d’une émotion sans jugement…

Ce sont ces petits actes, répétés, qui ouvrent la porte à la connaissance de soi, à la paix, à la joie.


Car l’unité n’est pas une idée, ni un rêve lointain : elle est là, palpable, dans la rencontre de soi avec soi, dans le regard posé sur l’autre, dans la respiration partagée avec le vivant.


La paix du cœur naît dans l’accueil, dans la tendresse offerte à ses propres failles, dans la gratitude pour ce qui est, ici et maintenant.


Elle s’invite quand on cesse de lutter,

quand on laisse tomber les armures, quand on ose la vulnérabilité.


Et parfois, il suffit d’un geste, d’un sourire, d’une parole douce pour que cette énergie circule. Elle traverse les corps, les regards, les espaces, elle réchauffe, elle rassure, elle ouvre.

On se découvre alors plus vaste, plus léger, plus vivant. On sent que l’on appartient à la vie, que l’on est porté, soutenu, aimé par quelque chose de plus grand.


Dans cette unité, la paix du cœur devient contagieuse. Elle invite à la confiance, à la simplicité, à la joie silencieuse. Elle ne demande rien, elle offre tout. Elle est le berceau de l’amour, le souffle de la guérison, le chant discret de l’existence.


Cet éveil n’est pas une ligne droite, plus une danse, un souffle, une oscillation entre la blessure et la guérison, entre la solitude et la rencontre.

Il n’y a plus à chercher, plus à prouver. Il suffit d’être là, d’écouter, de laisser la paix s’installer, de laisser l’unité rayonner.

Et c'est dans ce rayonnement que la rencontre, le pardon, la création, la célébration de la vie deviennent aussi possibles, que notre rôle de créateur et de témoin s’incarnent à travers nous, ici et maintenant.


Et de cette tension, cet équilibre entre l’ombre et la lumière, entre la souffrance et la joie, grandie notre conscience, et nous permet d’aimer plus pleinement, de rayonner notre humanité dans toute sa richesse. Certains le nomment la voie du milieu.

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